Combien de fois met-on notre tenue de pluie ?

Gouttes de pluie

On l’entend tout le temps. “Oui mais bon, quand il pleut : le vélo, c’est horrible.” Mais en réalité, est-ce que c’est si dur que ça de rouler sous la pluie ? On va vous montrer quand vous devrez mettre votre plus belle tenue de pluie pour affronter Mère Nature.

Puisque la science le dit !

Et oui ! Je vous ai dégoté une petite étude de Météo France, réalisée par Alexandre Trajan, qui va vous montrer qu’on ne se mouille pas souvent à vélo.

Mais comment s’est débrouillé ce fameux Alexandre ? Pour faire simple, il a simulé la météo sur les trajets à vélo de 30 minutes, le matin et le soir. Et ce pour 16 villes françaises. Pour étudier les trajets vélotaf, Météo France a utilisé ses données par intervalle de temps de 6 minutes, qu’elle enregistre depuis 2005 déjà ! Tous ces magnifiques chiffres sont alors croisés, du lundi au vendredi, et sur les alentours de 8h le matin et 17h le soir. Cela permet donc d’obtenir un résultat assez significatif.

– “Mais Jamy, qu’est-ce qu’on entend par mouillé ?”

– “Et oui Fred ! C’est bien beau de parler de pluie et de mouillé, mais ça représente quoi concrètement ? Météo France a choisi de comptabiliser les trajets pour lesquels il y avait plus de 0.2mm de précipitations. Ça correspond à la hauteur d’eau tombée pour 1m². Dans l’étude, on considère donc qu’il pleut lorsqu’il y a 20cl d’eau par m² (si vous voulez plus de détails, cliquez ici). C’est peu mais suffisant pour être mouillé.”

© Alex Dukhanov

Les maths c’est cool, mais ça donne quoi réellement ?

Le résultat que tout le monde attend ! Il pleut donc en France entre 10 et 74 jours. Vous l’aurez compris, on a affaire ici à des extrêmes.

Prenons d’abord des régions, nous nous intéresserons ensuite aux cas particuliers. Dans le sud, il pleut entre 12 et 17 jours par an, les chanceux !

Les villes qui ont un climat semi-continental, comme Paris, Lyon ou Strasbourg, s’en sortent bien aussi avec 20 à 22 jours mouillés annuels.

Viennent ensuite les métropoles affectées par un climat océanique. Nantes, Bordeaux ou encore Rennes en font partie, et les vélotaffeurs doivent s’attendre à s’équiper entre 25 et 27 jours dans l’année.

Pour terminer, c’est à la montagne qu’on se mouille le plus, avec Grenoble qui atteint les 28 jours !

Et là, vous allez me dire : “Mais on ne retrouve pas du tout les 10 et 74 jours annoncés !”.

En effet, vous avez raison. Ce sont des cas isolés : commençons par la ville la plus touchée par ces jours “mouillés”.

Les extrêmes :

Vous l’aurez peut-être deviné, c’est Brest, dans le Finistère. Le cliché se confirme on dirait… C’est donc elle la ville française où les cyclistes sont les plus mouillés par an.

De l’autre côté du spectre, on a bien entendu Marseille ! Capitale du soleil, il n’y a que 10 jours mouillés selon Météo France. Bien sûr, cette absence de pluie pose d’autres problèmes (bonjour les auréoles en été) dont on pourra parler dans un prochain article. Mais bon, pour une fois que Marseille est en tête d’un classement en lien avec le vélo, on ne va pas se plaindre.

Pour récapituler : On enlève les weekends, et les 5 semaines de congés, comme dans l’étude de Météo France. Il nous reste donc 235 jours de vélotaf par an. Dans le sud, vous serez mouillés moins d’une fois toutes les 3 semaines ! Dans notre coin, à Nantes, vous serez mouillé tout juste 1 fois toutes les 2 semaines. Donc la pluie, c’est pas si fréquent, et surtout c’est pas si pénible. Encore une fausse excuse, vous allez être à court d’idées… Il va sérieusement falloir songer à nous rejoindre !

Quoi ? Un superbe coucher de soleil dans un article sur la pluie ?! © Tobias Cornille

Ok, il pleut pas si souvent. Mais quand c’est le cas, je fais quoi ?

Dans la rare éventualité ou il pleut, Velonomy peut vous aider à choisir des vêtements adaptés à ces conditions. Nous proposons un pack pluie composé d’une tenue de pluie complète : un poncho et un pantalon. A moins de rouler au milieu d’un tsunami, vous devriez être au sec.

Il y a deux choses importantes pour ne pas finir trempé à vélo. Les gardes-boues, dont nos vélos sont équipés, et un vêtement de pluie au moins pour le haut du corps. Les gardes-boue permettent de garder vos pieds au sec, et un bon poncho le haut de votre corps et vos cuisses. Disons que le pantalon de pluie ne devrait être réservé qu’aux journées de grosses pluies.

Et puis, je vous l’accorde, les vêtements de pluie classiques sont rarement sexy… Mais il existe des alternatives carrément chouettes. Certes elles sont plus chères, mais au moins vous pourrez aller à la Fashion Week avec !

Det finns inget dåligt väder, bara dåliga kläder

“Oh là, Mathieu est arrivé à la fin de l’article, ça part en cacahuètes”. Pour ceux qui ne parlent pas suédois comme Charles, ça veut dire : “il n’y a aucun mauvais temps, seulement des mauvais vêtements”. En effet, c’est notre équipement qui détermine si notre expérience est bonne ou non.

Et dans notre cas, il pleut très rarement, contrairement à ce qu’on pourrait croire ! Alors le mauvais temps, c’est pas une excuse pour ne pas se mettre au vélo. Dans un second temps, chez Velonomy nous mettons en avant l’accompagnement de nos utilisateurs. Donc, même jusque dans le choix de vos vêtements de pluie, nous serons là pour vous conseiller ! Etant donné que nous sommes persuadés que le vélo est le MEILLEUR moyen de se déplacer en ville, et que nous sommes tous de grands pratiquants, nous avons à cœur de démonter les idées reçues que l’on peut avoir sur le vélotaf.

Ils n’ont pas l’air heureux nos vélotaffeurs là ? Qu’attendez vous ?